mercredi 23 mars 2011

Radioactivité : comment manger ?

Alors que le Japon interdit la consommation de l'eau courante pour les nourrissons, il convient de savoir la nature de la dangerosité de la radioactivité. En cas de contamination, quels éléments nutritifs peuvent nous aider à combattre les radiations, quels sont les aliments susceptibles d'êtres contaminés ?

Durant son cycle de vie, un matériau radioactif produit un rayonnement énergétique nocif - Alpha, Bêta, Gamma. Ce rayonnement interagit avec la matière et peut la modifier. Dans le cas d'une cellule, le rayonnement endommage l'ADN (réversible ou irréversible) voir il est capable de détruire la cellule. Évidemment, les effets de ce rayonnement sont différents si on est plus ou moins éloigné du matériau radioactif. L'effet produit dépend aussi du temps d'exposition ainsi que de la protection. En cas de contamination par des éléments liés à des radioéléments, il faut lutter contre la fixation dans le corps des éléments radioactifs en ingérant notamment de l'iode (avant d'être contaminé) en comprimé ou dans les aliments issus de la mer en forte teneur en iode : algue marine séchée, sel iodé, huile de foie de morue, aiglefin, saumon, etc.

Une exposition à une radiation peu élevée entraine des mutations imprévisibles : cancers et enfants atteints de malformations. Les effets peuvent survenir plusieurs années après l'irradiation.
Les autorités compétentes disent qu'actuellement que les radiations faibles sont inoffensives pour la santé. Toutefois, selon le CIPR (1990) : « toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique».

L'iode radioactif a tendance à se fixer sur la glande thyroïde. En Polynésie, là où la France a testé ses bombes nucléaires, on dénombre 4 fois plus de femmes polynésiennes qui sont atteintes de cancers de la thyroïde ou d'affections thyroïdiennes que de femmes européennes. Évidemment, les partisans du nucléaire contestent tout cela.

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